Relâchement vaginal : quelles en sont les causes ?
Le vagin est un tissu ferme et élastique. Au fil du temps, la production de collagène baisse et entraine une perte de sa tonicité et de son élasticité, les parois sont moins resserrées l’une contre l’autre, ce vieillissement est principalement à l’origine d’une laxité vaginale. Les femmes qui en sont atteintes ont la sensation d’un vagin trop large, pas assez resserré. La baisse significative de la synthèse d’œstrogènes lors de la ménopause, va accentuer cette laxité vaginale, et le relâchement de l’ouverture du vagin.
Le relâchement vaginal peut également être consécutif à un accouchement ou des accouchements multiples pendant lesquels la paroi vaginale va se distendre et s’étirer de façon excessive, cette distension altérant les fibres de collagène. Progressivement les tissus vont normalement retrouver leur fonctionnalité et élasticité, mais, chez certaines femmes, l’étirement aura été trop important et brutal, les tissus vaginaux ne vont pas récupérer leur élasticité.
Relâchement vaginal : quelles en sont les conséquences ?
Les femmes atteintes de laxité vaginale le vivent comme une atteinte à leur féminité. Elles ressentent une gêne permanente dans leur vie quotidienne, avec une sensation de pesanteur, une impression d’eau qui entre à l’intérieur de la zone vaginale lors d’un bain, un sentiment de honte avec des premiers signes éventuels d’incontinence, l’émission de gaz vaginaux, des douleurs périnéales. Leur vie sexuelle va en être bien entendu, affectée avec moins de sensations ressenties lors de la pénétration, une difficulté à atteindre l’orgasme, et donc moins de plaisir intime.
Laxité vaginale et radiofréquence
La radiofréquence est une technologie bien connue dans le cadre d’un raffermissement du visage en médecine esthétique. Son adaptation aux traitements de la sphère intime me permet aujourd’hui de proposer une solution efficace à mes patientes qui me consultent pour un relâchement vaginal. Cette technique présente peu de risques et offre des résultats dès les premières séances.
J’utilise la radiofréquence endovaginale ThermiVa®, son action cible les cellules intimes en les réchauffant à une température de plus de 40°. La chaleur générée active les facteurs de réparation tissulaires, augmente la circulation sanguine, stimule les fibroblastes pour une néo synthèse de collagène. Ce traitement par radiofréquence est indolore, deux à quatre séances de 30 minutes sont à prévoir espacées de 15 jours à un mois minimum.
Dès les premières séances, une tonification vaginale va être ressentie par mes patientes, elle va s’améliorer au fil des séances et au fil du temps, accompagnée par des bénéfices fonctionnels sur la lubrification vaginale, et le confort urinaire.
Ce traitement par radiofréquence sera à envisager en première intention avant d’orienter si nécessaire nos patientes vers une opération chirurgicale plus invasive.
Ce traitement par radiofréquence ThermiVa® est contre-indiqué chez les femmes :
- Portant un stimulateur cardiaque ou un défibrillateur automatique implantable (DAI) ou tout autre dispositif implantable
- Ayant une infection urinaire
- Enceintes
- Venant d’être opérées en gynécologie
- Ayant une infection génitale en cours
- Ayant subi des injections d’acide hyaluronique de la zone intime datant de moins d’un mois
Les fils tenseurs pour traiter la laxité vaginale
Lifting médical par pose de fils tenseurs APTOS®, cette procédure non invasive est efficace pour traiter le relâchement et la laxité du vagin, ainsi que pour améliorer son apparence.
Cette technique de vaginoplastie, ou réjuvénation vaginale, permet un resserrement du vagin, une remise en tension tissulaire afin de traiter l’affaissement de la zone vaginale tout en provoquant une induction tissulaire de collagène par colonisation des fils.
Aujourd’hui, grâce à la médecine et la gynécologie esthétique, il est possible de resserrer la sphère vulvo-vaginale et de traiter efficacement le relâchement. Mes patientes ayant recours à ce type de traitement retrouve une vie quotidienne plus sereine, une diminution des effets secondaires consécutifs et une sensibilité lors des rapports sexuels
